A voir à Fès

A voir à Fès

Fès, capitale historique, spirituelle et culturelle

Fès, ville des mille et une nuits, capitale historique, spirituelle et culturelle du Maroc, est une halte incontournable pour les amoureux de la culture, de l’histoire et de l’architecture hispano-mauresque.

Nichée au creux d’un vallon au pied des montagnes du Moyen-Atlas, Fès, foyer prestigieux de la civilisation musulmane et berceau de la culture berbère et des Arabes d’Andalousie, fascine par sa richesse historique, son architecture hispano–mauresque, sa médina médiévale de Fès El-Bali, la beauté de ses monuments et la splendeur de ses demeures. Fondée à la fin du VIIIème siècle par Idriss II, cette ville millénaire est l’une des plus anciennes cités de l’Islam. Surnommée dans le passé «l’Athènes de l’Afrique», Fès a été, depuis sa naissance, décrite et adulée par des poètes, historiens et chroniqueurs de tous bords tels Ibn Khaldoun, Léon l’Africain… et a accueilli de nombreux savants d’Andalousie,

Le rayonnement intellectuel de son université coranique, sa célèbre mosquée Quaraouiyne, ses édifices emprunts de l’art arabo-andalou en font, au fil des temps, le centre religieux et culturel du Royaume du maroc

Ses monuments, ses murailles, le décor médiéval de ses ruelles étroites et tortueuses, ses mosquées, ses palais, ses fondouks et ses médersas (écoles coraniques) qui ont vu le jour au long de douze siècles d’histoire, rivalisent d’ornements : boiseries sculptées, bronzes ciselés, zelliges, moucharabiehs, colonnes et plâtres sculptés. Ils témoignentaussi du génie créateur et du savoir-faire de ses artistes – artisans de grand talent, venus d’ Orient et d’ Andalousie

Classée au ‘‘Patrimoine Universel de l’Humanité’’ par l’Unesco depuis 1981, cette «ville Musée» a su maintenir au fil des temps ses traditions (université,médersas, artisanat, …) tout en devenant une cité touristique moderne et très active avec ses palaces, hôtels,Riads , Maisons d’ Hôtes, golfs, restaurants, stations thermales, animation et spectacles… Elle constitue aujourd’hui une halte incontournable pour les amoureux de l’histoire et de l’architecture hispano-mauresque

Fès el Bali, la médina, une cité hors du temps

Cité médiévale fondée en 809 par les Idrisides, «Fès El Bali» est le berceau de la culture berbère et arabo andalouse et cœur historique de la ville et du Maroc. Elle comporte aujourd’hui, avec ses quartiers, ses souks, ses mosquées, ses médersas et ses édifices, un patrimoine unique en son genre. Pour découvrir Fès El Bali, il existe plusieurs itinéraires. Nous vous recommandons de traverser l’histoire de cette cité par trois grandes portes Bab Boujloud, Bab Ftouh ou Bab El Guissa

LES PORTES (BAB) :

-Bab Boujeloud

Construite au XIIème siècle par les Almohades, Bab Boujloud est l’une des plus belles portes de la médina de Fès avec ses faïences bleues et vertes et son bois de cèdre et stucs sculptés.. Restaurée en 1912, la porte donne sur le quartier du même nom et, de là, vous pouvez accéder à la médersa Bou Inania et à la mosquée Sidi Lazaz.

-Bab Ftouh

Cette porte de la ville a été édifiée par le deuxième fils de l’émire Zénéte, Dounas, à l’emplacement d’une porte plus ancienne. Elle a été reconstruite sous le règne de Sidi Mohamed Ben Abdallah, au milieu du XVIIIème siècle.

LES MEDERSAS

  • La Karaouine : c’est la plus grande Merdersa. Fondée au IXème siècle, elle est la plus ancienne université dans l’histoire du Maroc, à l’époque les étudiants y suivaient des cours dispensés par des professeurs de renommée , et ce, dans différentes disciplines comme le notariat, la justice, la grammaire, la théologie, le droit coranique etc… À partir du Xème siècle, l’université est dotée d’une bibliothèque contenant plus de 30.000 volumes (dont 10.000 manuscrits). Elle abrite aussi un Coran manuscrit du IXème siècle, un manuscrit d’Ibnou Rochd (Averroès) datant de 1320 et un autre de la Muqqadima offert par Ibn Khaldoun lui- même.
  • La Médersa Bouanania : c’est l’école théologique la plus visitée par les touristes à Fès. Construite au XIVème siècle par le Sultan Abou El Hassan de la dynastie Mérinide, elle se caractérise par son minaret, ses mosaïques de faïence émaillée et la beauté du plafond en bois de cèdre sculpté. En face de la médersa, vous pouvez découvrir l’horloge de la Bouanania datant de 1357. La médersa est ouverte tous les jours de 8h30 à 12h00 (sauf le vendredi à 11h00) et de 14h30 à 18h 30. L’entrée est payante.
  • La Médersa Charratine : ce monument a été construit en 1670 à l’époque du règne du premier Sultan Alaouite, Moulay Rachid. Destinée l’hébergement des étudiants et enseignants qui ne sont pas originaires de Fès, cette médersa se distingue par sa simplicité et sa sobriété. Elle est d’ailleurs différente des autres médersas de la dynastie Mérinide du 14ème siècle. Avec ses 125 cellules réparties sur trois niveaux le long des galeries protégées des regards par des moucharabiehs, elle pouvait accueillir 300 étudiants de l’université Quaraouine.
  • La Medersa Attarine : située en face de la Mosquée Al Quaraouine et à proximité du Souk Attarine (celui des marchands d’épices), elle a été construite au XIVème siècle par les Mérinides sous le règne du Sultan Abou Saïd (entre 1323 et 1325).
    Destinée à accueillir une soixantaine d’étudiants, cette Médersa est considérée par les historiens comme la plus raffinée des écoles coraniques du monde musulman notamment grâce à sa belle architecture, ses mosaïques, son plafond en cèdre, ses portes et ses calligraphies. La médersa a été restaurée plusieurs fois et elle est ouverte, tous les jours de 8h30 à 12h et de 14h30 à 18h30. L’entrée est payante.
  • La Médersa Seffarine construite dans un style traditionnel en 1280 sur la Place Seffarine par le Sultan Mérinide Abou Youssef en 1280.
  • La Médersa Misbahiya, construite sur ordre du Sultan Mérinide Abou El Hassan en 1346. A proximité se trouve le Fondouk Tsetaoui, «des Tétouanais», qui remonte au XIVème siècle et qui servait à héberger les étudiants de Tétouan de l’université Quaraouiyine.
  • La place Seffarine (des dinandiers) donne aussi accès à la très riche bibliothèque de l’Université Quaraouiyine. De la Place Seffarine, vous pourrez vous rendre à la rue des teinturiers où vous pouvez découvrir des échoppes où l’on teint encore les écheveaux de laine et de coton dans de grands chaudrons, ruelle qui aboutit au pont Sidi el Aouad et, au delà, au quartier des Andalous.
  • La Médersa Sahrij : cette école coranique a été construite dans le quartier andalous de la médina, entre 1321 et 1323, par le Prince Abou el Hassan Ali sous le règne des Mérinides. Elle servait aussi d’hébergement aux étudiants de l’université Quaraouiyine. Brillante et colorée, cette demeure contient un bassin dédié aux ablutions. Le bâtiment dégage une ambiance de calme et de sérénité, des sentiments qui ne manquent pas de gagner les visiteurs au fil de la découverte pièce par pièce.

LES MOSQUEES ET ZAOUIAS (accessibles seulement aux musulmans).

  • La Zaouia de Moulay Idriss : c’est le plus ancien lieu saint de Fès. Elle abrite le tombeau de Moulay Idriss II, fondateur de la ville de Fès et de la dynastie des Idrissides. Il est ouvert toute l’année aux visiteurs musulmans et on y organise une fois par an, au mois de septembre, un moussem pour rendre hommage au saint patron de la ville. La zaouia se trouve, avec la mosquée de Moulay Idriss II, entre la place Nejjarine et le souk Attarine.
  • La Mosquée Karaouyine : construite en 857 au quartier Qaraouiyine habité à l’époque par des réfugiés kairouanais qui ont émigré de Tunis et se sont installés sur cette rive de l’Oued Fès au IXème siècle. Construite sous les Idrissides, par Fatima Al Fihri, fille d’un riche négociant kairouanais, elle est devenue en 933 la principale mosquée la ville. On peut toutefois apercevoir l’intérieur aux heures de prières lorsque les portes sont ouvertes.
  • La Mosquée des Andalous : Construite en 245 (859-860) au quartier andalous dans la partie «Adouat Al Andalous» par Meryem el Fihriya, sœur de Fatima el Fihriya et fille d’un notable kairouanais, cette mosquée, qui n’était qu’un modeste oratoire, a subi plusieurs transformations au fil des siècles. En 956, on lui ajouta un minaret, copié sur celui de sa rivale la Quaraouiyine. Entre 1203 et 1207, elle fut presque entièrement reconstruite à l’époque Almohade, puis enrichie d’une fontaine (1306) et d’une bibliothèque. On y accède par les tanneries Chouaara ou par Bab Fetouh. De la mosquée Andalous, vous pouvez accéder au mausolée de Sidi Bou-Ghaleb.
  • La Mosquée de Sidi Ali Boughaleb : ce grand saint est originaire d’Andalousie; De nombreuses familles s’y rendent à l’occasion de la circoncision de leurs enfants. On y célèbre aussi annuellement un moussem où se retrouvent ses adeptes.
  • La zaouia de la mosquée de Sidi Ahmed Tijani : fondée par le Cheikh soufi sidi Ahmed Tijani (en l’an 1150 de l’hégire, correspondant à 1737- 1738) au quartier Blida de la médina de Fès vingt ans après la fondation de la Tariqa Tijaniya, c’est l’une des zaouias les plus célèbres et des plus éclectiques de l’histoire d’Afrique et du Maghreb. Les adeptes de cette Tarika en provenance d’une quarantaine de pays se retrouvent annuellement à Fès . La zaouiya ainsi que la mosquée se trouvent à proximité de la mosquée Al Qaraouiyine. D’allure simple la zaouia Tijania où repose le corps du Cheikh Soufi, a été plusieurs fois restaurée notamment en 1302, 1307 et 1316 ainsi qu’en 1999 et 2006. En descendant la rue Talâa Kebira, vous pouvez découvrir la maison d’Ibn Khaldoun, historien, sociologue et philosophe arabe de renommée.
  • La Mzara de Moulay Idriss flanqué d’un petit minaret et situé près de la mosquée Cherabliyine, ce lieu est sacré pour les adeptes de la zaouia de Moulay Idriss. Selon la légende, Moulay Idriss s’est accordé un moment de repos et décida à cet endroit la fondation de la ville. Elle été restaurée sous les Saâdiens au XVIème siècle.
  • La Mosquée Chrabliyène fondée en XIXème siècle par le Sultan Mérinide Abou El Hassan, et restaurée par le Sultan Moulay Sliman entre 1793 et 1823, elle est aujourd’hui fermée dans l’attente de sa restauration.

LES FONDOUKS

Situés le long des axes principaux de la médina (talaa el kibira, talaa sghira, ras cherratine, nejjarine, sefah) à proximité des grandes portes (bab boujloud, bab elguissa , bab ftouh). Les plus célèbres d’entre eux sont :

  • Le fondouk des peaussiers : vous pouvez découvrir des peaux de moutons qui sèchent avant de subir les opérations de tannage. C’est une bâtisse carrée, dont la cour à ciel ouvert est entourée d’une galerie soutenue par des piliers en brique, sur laquelle s’ouvrent des pièces pour l’entrepôt des marchandises ou pour la pratique de l’artisanat.
  • Fondouk Nejjarine : ce foudouk hébergeait jadis les étrangers de passage dans la ville. Au rez-de-chaussée, ornées de moucharabiehs, les galeries divisées en cellules abritaient les bêtes. À l’étage, les hôtes étaient logés dans des chambres. Le bâtiment, datant selon des historiens du XVIIIème siècle, a été entièrement restauré par la Fondation Karim Lamrani. Le fondouk abrite le Musée des Arts et Métiers du bois. Il est ouvert tous les jours de 10h à 17h30. L’entrée est payante.
  • Fondouk Staounienne : Construit au XVIIème siècle près de la mosquée Quaraouiyine, il abrite aujourd’hui des dépôts et des petits ateliers d’artisanat.

LES MUSEES

  • Le Musée du Palais Batha : Musée des Arts et Traditions de Fès, ce musée compte de nombreuses richesses de Fès, dont une collection de céramiques fabriquées dans la plus pure tradition de l’art fassi, des monnaies des dynasties, des tapis et des bijoux du Moyen-Atlas, ainsi que de nombreuses pièces archéologiques hispano- mauresques datant du IXème. Installées dans onze salles, les collections sont classées par thème : art du livre, de la faïence, du cuivre, du bois, des tissages et de la broderie, arts ruraux, collection de portes, arbres généalogiques des dynasties du Maroc, art du zellige et arts religieux et funéraires. Au XVIIIème siècle, cet ancien palais construit par le Souverain Alaouite, Moulay el Hassan 1er (1874-1894), a été transformé en musée par décret royal en 1915. Le musée se trouve à 5 min de Bab Boujloud. Il est ouvert tous les jours, sauf les mardis, de 9h30 à 12h et de 14h30 à 18h. L’entrée est payante.

LES SOUKS

L’univers des souks, regroupe différents types de commerce et d’artisanat par secteur d’activité. De la Talaa Kébira partent des ruelles conduisant à d’anciens fondouks où travaillent des artisans. De là, vous pouvez découvrir «le Souk Attarine», marché des épices, « Le souk au henné » où on vend les plantes servant à la teinte et au soin des cheveux et des mains ainsi que le khôl, maquillage appliqué autour des yeux, et le hassoul utilisé pour laver les cheveux.

LES KISSARIAS

C’est là que sont regroupés les commerces de produits précieux, soieries, caftans, bijoux… Fès est, par ailleurs, connue pour la qualité de ses articles en soie et de ses broderies en fil d’or…

Autres monuments et sites à visiter

  • Le Borj Sud : ce bastion fut construit par des esclaves chrétiens sous le règne du Sultan Ahmed el Mansour Eddahbi (1578-1603).
  • Les Tombeaux Merinides : la majorité des tombeaux Mérinides datent du XIVème siècle. Pour la plupart délabrés, ils forment un premier plan romantique à l’un des plus beaux panoramas de Fès.
  • Le Quartier des Tanneurs : appelé Chouara, ce quartier est l’un des endroits les plus spectaculaires. Ces tanneries sont établies depuis le moyen-âge à proximité de l’ Oued Fès qui fournit l’eau nécessaire au traitement des peaux.
  • Le Borj Nord : ce bastion contemporain du Borj Sud abrite le Musée des Armes. Celles-ci sont présentées chronologiquement, de la pierre taillée au canon, dans onze salles. Il est ouvert tous les jours sauf les mardis de 9h à13h. L’entrée est payante.

Fès Jdid… Sur les pas des Mérinides

Construite en 1276 par les Mérinides, « Fès la Nouvelle» ou «Fès Jdid» a été la capitale du Maroc pendant des siècles, jusqu’à ce que les français installent le gouvernement à Raabat. Le quartier compte plusieurs monuments dont :

  • Le Palais Royal : construit au XIIIème siècle, il s’ouvre sur la place des Alaouites, vaste esplanade aménagée en 1968, le palais a été agrandi et restauré, à plusieurs reprises sous la dynastie alaouite, dans un style mauresque des plus épuré. Les portes monumentales sont une visite incontournable.
  • Bab Dekakène : datant du 14 ème siècle, la «Porte du Tribunal», impressionnante entrée fortifiée de Fès jdid, est ainsi nommée car c’est là que les criminels étaient jugés, pendus et, parfois même empalés en avertissement aux futurs mécréants.
  • Bab Semarine : c’est une haute porte à voûtes multiples reconstruites en 1924, qui est la véritable entrée du quartier Fès Jdid. À l’intérieur, vous pouvez découvrir un style de maisons différent de ce qui est courant à Fès, ainsi qu’une succession de boutiques proposant une grande variété de tissus pour l’ameublement, étoffes pour les djellabas et les caftans, …
  • Le Mellah : considéré comme le plus ancien quartier des juifs qui avaient fui l’inquisition espagnole. Il a été établi selon des historiens en 1438 dans l’ancienne kasbah des archers syriens du Sultan, au début du XIIIème siècle. Déserté par les familles juives de Fès qui ont émigré, le Mellah est habité aujourd’hui par des familles musulmanes. Mais, il garde toujours l’architecture et l’emprunte des familles juives qui l’ont habité et animé pendant des siècles.
  • La synagogue Danan : ce lieu de prière a été construit à la fin du XVIIème siècle. Il était la propriété d’une famille de rabbins, les Danan dont la lignée fassie remonte à la fin du XIVème siècle. C’est l’un des joyaux de la culture juive au Maroc.
  • Le Petit Mechouar : bordé de hauts murs, il est établi en partie au dessus de l’ Oued Fès. Il précède l’ancienne entrée monumentale de Dar El Makhzen, Bab Dekkakene. A droite, par un passage aménagé dans le mur, on atteint à 150 m environ une grande noria, construite en 1287 par les Andalous.
  • La mosquée Moulay Abdellah : cette mosquée porte le nom de son fondateur (XVIIIème siècle). Elle comprend un sanctuaire, une médersa et une nécropole. Son minaret, haut de 25m, est orné de bandes verticales de céramique verte et surmonté de quatre boules. La nécropole fut aménagée par Sidi Mohamed Ben Abderrahman au XIXème siècle. C’est là que reposent plusieurs rois de l’actuelle dynastie des Alaouites : Moulay Abdellah (1732- 1757), Moulay Youssef (1912-1927) et où furent transportées les dépouilles de Moulay Hafid en 1936 et de Moulay Abdelaziz en 1942.

Le Vieux Méchouar
Il s’agit de la porte des sept frères de Moulay Abdallah qui occupèrent successivement le trône au XVIIIème siècle. Cette ancienne place est dominée par les hautes murailles de Bab Al Makina où avait été créée, en 1886, une manufacture d’armes par une mission italienne à l’initiative du Sultan Moulay Hassan. Aujourd’hui restaurée, elle sert de salle de conférences et de concerts, notamment lors du Festival des Musiques Sacrées du Monde. Au fond du Vieux Méchouar, Bab Segma ne conserve que la tour de l’ancienne porte mérinide datant de 1315.

Fès… La ville nouvelle

La ville nouvelle de Fès se distingue par plusieurs quartiers rappelant le style art-déco et son harmonie.

La ville moderne de Fès : avec ses larges avenues et boulevards, ses immeubles et son animation, la ville moderne de Fès ressemble aux autres villes marocaines, voire même européennes.
Elle compte plusieurs quartiers édifiés sous le protectorat français et qui se distinguent par leur style art-déco. Autour de la place de Florence et des Avenues Mohammed V, Hassan II et Mohammed Esslaoui, sont installés la plupart des administrations, banques et différents organismes.
La ville moderne compte aussi de nombreux nouveaux quartiers résidentiels, commerçants, universitaires, administratifs ou abritant différentes activités économiques. Elle est dotée depuis quelques années d’un plan d’aménagement en vue d’assurer son harmonie.

Fès, cité du savoir, de l’art et de la culture