Ils sont passés par Fès

Ils sont passés par Fès : La cité a été le passage obligé de personnalités historiques et hommes de sciences et de lettres qui y ont reçu et donné le savoir et qui ont fait de la ville un centre intellectuel parmi les plus importants de l’occident musulman.

  • Ibn Rochd Avéroés (Philosophe 1126- 1198)Averroès est le nom sous lequel est connu en occident le philosophe savant arabo espagnol Ibn Rochd célèbre peneurl médiéval d’expression arabe. Auteur des célèbres commentaires sur Aristote, il mit au point une méthode d’exégèse critique du livre coranique permettant d’en relativiser la lecture littérale pour approfondir davantage l’intelligence des textes de la révélation. Sa lecture éclairée a barré la route à ce que l’on appelle aujourd’hui le fondamentalisme ou l’intégrisme qui ne frappent que les intelligences aveuglées
  • Abu Arabi (Philosophe 1165- 1240)
  • Abou Bakr Mohammed Muhyi-al-din, philosophe, théologien et poète mystique, né à Murcie en Espagne en 1165 et mort en 1240 à Damas (Syrie). Il a reçu une éducation coranique traditionnelle et manifesta assez rapidement une vocation mystique qui l’a conduit à se consacrer entièrement à Dieu à travers le soufisme, dont il deviendra une figure prépondérante. L’influence du soufisme sur la théologie musulmane deviendra plus importante encore grâce aux travaux d’Ibn Arabi. Il aurait rédigé plus de cent cinquante ouvrages. Une dizaine seulement d’entre eux est accessible aujourd’hui. À l’âge de soixante ans, il s’installa à Damas ou il rédigea la part essentielle de l’œuvre conservée. Ses théories, sa vision de Dieu et du monde ont marqué l’Islam et orienté, non seulement, la mystique soufie, mais toute la philosophie musulmane.
  • Ibn Khaldoun (sociologue 1331-1406)
    Un des plus grands historiens du monde arabo-musulman, il a été l’un des premiers théoriciens de l’histoire des civilisations. Il est souvent reconnu comme le père de la sociologie moderne.
  • Maîmonid (philosophe1135-1204)De son nom hébraïque, Moshé Ben Maïmonide, il est considéré comme l’un des plus grands modèles de la pensée judéo musulmane, conciliant la tradition, la révélation, la philosophie et la science. Espagnol, écrivant en arabe, Maïmonide symbolise cette Andalousie médiévale musulmane où régna une grande effervescence intellectuelle et une certaine harmonie entre les membres des trois religions du Livre, qui y cohabitèrent plusieurs siècles durant. Ses œuvres continuent d’être étudiées, non seulement par des étudiants et intellectuels du monde juif, pour lesquels elles étaient prioritairement destinées, mais aussi par des penseurs musulmans et chrétiens.
  • Colette –( Journaliste française 1873-1954) Gabrielle Sidonie Colette est née à Saint-Sauveur- en-Puisaye (Bourgogne) en janvier 1873. Elle est issue d’une famille modeste, son père lui ayant transmis sa passion pour la littérature. Colette n’hésite pas à s’embarquer pour le Maroc, envoyée par Paris-Soir pour relater, en 1938, le procès d’assises d’Oum El Hassan propriétaire d’une maison close accusée d’avoir assassiné des prostituées. En 1945, Colette est élue membre de l’Académie Goncourt. Elle meurt en août 1954 à Paris
  • Pierre Loti (Ecrivain Français 1850-1923)
    Julien Viaud de son vrai nom, fut officier de marine, grand voyageur et surtout romancier. Dans le récit personnel de son voyage au sein de l’ambassade à Fès au printemps 1889, Pierre Loti met en scène l’Athènes africaine avec le génie d’un peintre orientaliste. De l’extraordinaire réception offerte par le Sultan Moulay- Hassan, au spectacle interdit des terrasses réservées aux femmes, il faut que la lumière brille sur des ruines pour séduire le célèbre voyageur qui se disait avoir l’âme à moitié arabe. Pierre Loti, l’éternel nostalgique et voyageur impénitent, nous raconte ici son voyage effectué entre avril et mai de l’année 1889 au Maroc. Le but de son périple était d’accompagner le ministre Patenôtre en mission diplomatique auprès du souverain du Maroc, en sa capitale de Fez (Fès), véritable ville sainte à l’époque. Loti nous raconte donc en détail ses aventures qui le conduiront de Tanger à Fez et puis Mékinez (Meknès). Il s’attache surtout à la nature de ce pays, en nous donnant de magnifiquses descriptions des paysages qu’il traverse, et à la culture des Marocains, peuple fortement hétéroclite (berbères, arabes, juifs, …) très attaché à ses traditions, et néglige volontairement les affaires politiques qui l’ont conduit à ce voyage.

armhfes

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